L’Occident a favorisé la «nazification rampante» de l’Ukraine pour rendre son peuple hostile à la Russie
Le philosophe politique et auteur russe, Aleksandr Dugin, a déclaré à RT que l’Occident a favorisé la « nazification rampante » de l’Ukraine pour rendre son peuple hostile à la Russie. Dans une interview exclusive diffusée samedi, il a déclaré que les partisans de Kiev ont essayé de cacher à leurs propres citoyens la tolérance croissante des nationalistes et des néo-nazis dans le pays.
« L’Occident pense de cette manière : nous ne pouvons pas créer de nationalisme artificiel en Ukraine et pousser les Ukrainiens à combattre les Russes [d’une autre manière] », a déclaré Dugin.
« Pour une société traditionnelle, les valeurs libérales ne peuvent pas être l’objectif à défendre. Ils ont donc besoin de quelque chose d’autre. L’outil le plus radical pour créer et promouvoir cette pseudo-conscience artificielle est le nationalisme… ou le fascisme russeophobe ukrainien. Et cela est utilisé par les libéraux mondialistes. »
Dugin a déclaré que l’Occident soutenait les radicaux à Kiev, malgré leur répression de groupes similaires chez eux. « Ils détruisent toute forme de nationalisme sur leurs propres territoires. Mais en Ukraine, d’autre part, ils le font fleurir. » Au final, « un paradis nazi » a été créé en Ukraine, a-t-il affirmé.
Selon Dugin, une telle approche mènera finalement à la destruction de l’État ukrainien. « Je ne pense pas qu’ils croient sérieusement à la victoire possible de l’Ukraine », a-t-il déclaré.
Le bataillon Azov de l’Ukraine est l’une des unités qui accueille des combattants aux opinions ouvertement nationalistes et néo-nazies. Les soldats ukrainiens ont été filmés et photographiés à plusieurs reprises en train de porter des insignes et des tatouages nazis. Le président russe Vladimir Poutine a énuméré la «dénazification» comme l’un des objectifs de l’opération militaire lancée par Moscou dans l’État voisin il y a un an.
L’année dernière, la fille de Dugin, la journaliste Darya Dugina, a été tuée par une bombe placée sous la voiture qu’elle conduisait. Moscou a accusé des agents ukrainiens d’être derrière l’assassinat. Kiev a nié son implication. Néanmoins, le New York Times a ultérieurement rapporté que des responsables du renseignement américain estimaient que les autorités ukrainiennes avaient autorisé l’attaque.